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El Capistrano
24 mars 2006

C’est doux chez toi

Cette nostalgie quand tu t’en vas
Ce vide vide qui m’envahit
La solitude qui trahit
Tout le fragile combat
Cette révolte en mon amie qui m’accompagne à chaque pas
Cette révolte en moi pousse un cri qui jamais ne se calmera.

Je suis en toi, je n’pense à rien
C’est doux chez toi Je me sens bien

Je suis l’étranger dans la ville
Etrange vie que cette vie-là
Celle qui dérange les bien tranquilles
Au cimetière de l’au-delà
Je veux ma tombe à coté d’ceux
Qui ont osé mourir pour eux
Enterrez -moi sans larmes aux yeux
Jetez ma vie dans un grand feu.

Je suis en toi, je n’pense à rien
C’est doux chez toi Je me sens bien

Sans argent te reste le coeur
La pensée fouille à l’intérieur
Je n’suis pas qu’un accord mineur
Une note noire sans sa p’tite soeur
J’suis un piano désaccordé
A chaque accord j’me sens blousé
Oh ma p’tite soeur des épluchures
Je veux t’aimer grandeur nature.

Je suis en toi, je n’pense à rien
C’est doux chez toi Je me sens bien

Jamais ils ne pourront comprendre
Ils sont déjà loin du bonheur
Tu sais j’ai le temps de t’attendre
Puisque j’ai arrêté les heures
Poses ta main là où il faut
Provoque en moi cet infini
Je veux t’aimer à fleur de peau
Te voyager comme un pays.

Je suis en toi, je n’pense à rien
C’est doux chez toi Je me sens bien

Fenêtre ouverte sur la rue
Ton corps me parle avec frissons
Tu me souris et je suis nu
Je me sens tout petit garçon
J’suis maladroit, mes mains te cherchent
Tes yeux devinent mes pensées
Que toutes les morales me recherchent
Je veux sans fin te pénétrer.

Je suis en toi je n’pense à rien,
C’est doux chez toi Je me sens bien

J.M. Le Bihan

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